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SCOREUR DE MARS
1 octobre 2008

Mes 5 fondamentaux ....

voici en ce temps de "rentrée", un petit rappel sur les fondamentaux qui ne feraient pas trop de mal, a certains scoreurs que je nommerai pas ......

1- Comment ameliorer son dribble (n ' est-ce-pas JALIL !!!!!!).

Il existe plusieurs façons pour s’entraîner à dribbler :

¤ Faire un petit parcours, c’est pas très difficile à faire, tu places quelques chaises par exemple ou quelques plots et tu va t’amuser à dribbler autour en faisant comme si c’était un adversaire. Tu essayes de dribbler avec les deux mains (avec les 2, jalil !!) en passant la balle dans le dos en faisant des changements de direction etc.

¤ Un exercice qui est pas mal pour bien maîtriser la balle c’est de descendre et de monter des escaliers. En essayant le moins possible de regarder la balle.

¤ Autre technique pour les bons dribbleurs, s’entraîner à dribbler entre les jambes d’un autre joueur.

¤ Dribbler avec un bandeau sur les yeux. En y voyant rien.

¤ Dribbler avec une plus petite balle ( ex :balle de tennis ).

¤ Les exercices de dextérité ( ex :faire un huit entre ses jambes, passer la balle un peu partout dans le dos autour de la tête même des trucs hyper compliqués) le tout est de ne pas faire tomber la balle en faisant passer la balle partout autour de son corps.

¤ Et pour finir une technique simple est de dribbler sur place avec des feintes des dribbles entres les jambes, derrières le dos ...

Il existe 5 types de dribbles différents :

¤ le dribble contrôlé
¤ le dribble avec changement de direction
¤ le dribble entre les jambes
¤ le dribble rapide
¤ le dribble avec changement de vitesse

Ces dribbles sont les principaux, après chacun a sa façon de personnaliser ce type de dribble.

Petit conseil :
Pour réussir ce geste il faut faire rebondir la balle avec les doigts et non avec la paume de la main !
De plus le corps et les genoux doivent être pliés afin de ne faire qu’un avec la balle.


2 - Le Bloc ou Ecran
(n'est-ce-pas Rémi, et tous ceux qui retiennent le defenseur avec les bras !!!!).

Le bloc ou écran est un des éléments les plus importants du jeu collectif sans ballon. Il permet une multitude de combinaisons offensives et s'adapte à toutes les formes de jeu, du 2x2 de streetball au 5x5 de compétition, du principe basic de jeu aux systèmes des plus complexes. Nous ferons la distinction entre le poseur et le bénéficiaire du bloc. Puis entre les différents types de blocs.

Le poseur : poser un bon bloc !

Le principe, c'est de comprendre qu'il ne faut pas aller directement au contact. On "pose" le bloc à environ 1 m du défenseur et on attend le contact.
Cela permet de ne pas faire faute (le règlement dit que lors d'un écran dans le dos, le défenseur doit pouvoir avoir le temps de se retourner) et surtout, le contact va surprendre le défenseur et nous donner un temps d'avance sur lui.
Si on vient directement au contact, le défenseur sent la présence du poseur, l'anticipe et le bloc est beaucoup moins efficace.
Sur la position du poseur, on veillera à rester dans son cylindre (pas de coudes -et cela te concerne au plus haut point Rémi - en avant mais bien collés à la poitrine, les pieds écartés de la largeur des épaules...) et à ne pas bouger(PAS BOUGER, REMI) lors du contact (ni vers l'avant, ni sur le côté)

Le joueur à qui on fait le bloc :

C'est donc à lui d'emmener son défenseur dans le bloc et non au poseur de venir au défenseur. Le plus efficace, c'est de faire une feinte de départ à l'opposé et faire un cross ou un reverse pour changer de direction, raser l'épaule du poseur et scotcher son défenseur dans le bloc.

Les petits gestes qui font la différence :

Ne pas regarder le poseur arriver mais au contraire regarder à l'opposé ou loin devant soi, comme si on cherchait à faire une passe (permet de garder l'effet de surprise du bloc), bien raser l'épaule du poseur (de façon à ne laisser aucune chance au défenseur de surpasser l'écran), accélérer quand on est au niveau du poseur (permet de garder le temps d'avance sur le défenseur et prendre de vitesse l'aide défensive), s'adapter à la réaction du défenseur.

Sur ce dernier point, on pourrait en faire toute une page. Alors on va juste voir les grandes lignes. Si le défenseur évite le bloc en passant par dessous (derrière le poseur), on "flair". C'est a dire qu'on recule en gardant le poseur entre nous et le défenseur (on peut alors prendre un tir pénard).
Si le défenseur surpasse (par dessus, entre nous et le poseur), on change de direction et on reprend le bloc dans l'autre sens. Si le défenseur suit (derrière nous), on "curl". On fait le tour du bloc et le poseur change l'orientation de son bloc.
Etc.

Les différents types de blocs :

Ils peuvent être aveugles (dans le dos du défenseur), latéraux (de gauche à droite et vis versa), horizontaux (de haut en bas et inversement) ou croisés (du poste bas à droite au poste haut a gauche, etc). Directs (sur porteur de balle) ou indirects (sur non porteur). Côté ballon ou à l'opposé. Doublés et même voir triplés (3 blocs de suite pour le shooteur maison !).
Mais il y a surtout le "pick and roll". C'est un truc tout con mais d'une efficacité !
Il s'agit juste pour le poseur de faire un bloc "classique" et d'enrouler vers le cercle après le contact.
Cela permet, en cas de changement de défenseur, d'être tout de suite démarqué (le joueur bloqué n'est plus entre le cercle et le poseur) et de réaliser un simple passe-et-va. Ce type de bloc est devenu la base de la plupart des systèmes de jeu, tous niveaux confondus. On fait souvent faire ce type d'écran aux intérieurs pour qu'après le changement de défenseur, le mec de 2 m se retrouve face au meneur adversaire .


3 - La Défense sur le porteur de balle.

Voici quelques notions de base concernant l'attitude défensive sur porteur :

Le regard et les épaules sont orientés vers le porteur (on fait face à l'attaquant) J'ai une main "sur le ballon" de façon à empêcher ou gêner le dribble devant mes appuis et à instaurer une distance de garde.
La main tendue vers le ballon sert à cibler celui-ci et est prête à intervenir pour chasser le ballon. De plus, elle me sert à évaluer la distance qui me sépare du porteur. Cette distance est généralement d'un bras mais je dois prendre en compte mes propres aptitudes (vitesse de déplacement, de réaction, anticipation ...) et celle de mon adversaire direct pour me placer de façon à ne pas être pris de vitesse par le départ de l'attaquant et à ne pas lui laisser assez d'espace pour un tir non plus.

J'ai les jambes fléchies, afin de baisser mon centre de gravité et de réagir plus rapidement. Mes appuis "encadrent" ceux du porteur de balle, sont écartés de la largeur des épaules (en réalité légèrement plus mais l'arbitrage l'interdit en théorie) et peuvent orienter celui-ci (ligne de touche, vers une aide ... suivant les objectifs de l'entraîneur).

Si je n'ai pas de consignes précises sur l'orientation, je pourrais choisir de l'orienter sur sa main faible (s'il en a une)(n'est-ce-pas jalil, haidine, chuck,pascal, etc...) ou interdire la raquette (le plus courant). Pour l'orienter, je vise (avec mes appuis et la ligne de mes épaules) le coin de mon terrain ou une ligne de touche et je lui interdit de me passer à l'opposé de la direction que j'ai choisie.

Je transfère le poids de mon corps vers l'avant, de façon à décoller légèrement les talons et je n'hésite pas a faire des petits pas de replacement afin d'être prêt a me déplacer rapidement et à n'importe quel moment (pas du tennisman).

Le déplacement se fait en pas chassés mais je peux être amené à défendre en pas croisés (si la distance de garde le permet) ou en sprint (si je suis pris de vitesse, de manière à repasser devant le porteur). L'appui arrière ne "racle" pas le sol comme on le voit trop souvent, les appuis se déplacent le plus rapidement possible et le plus près possible du sol.

Je calque mon déplacement avec celui de l'attaquant pour être toujours en opposition entre lui et mon panier, et mon attention se porte vers ses appuis. En effet, il peut facilement feinter avec le haut du corps, le ballon ou le regard mais il est contraint de ne pas bouger son pied de pivot avant d'avoir lâcher la ballon (dans le cas d'un départ en dribble).

Notons enfin que la distance de garde augmentera avec le rapprochement de l'adversaire vers mon panier. En effet, dans le camps de l'adversaire je peux me permettre de défendre très prêt de lui car si je suis passé j'ai normalement le temps de revenir, ce qui n'est pas le cas près de mon panier (me faire passer près de la raquette = 2 points).

Dans le cas d'un attaquant qui arrive lancé en dribble, je dois réduire ma foulée et augmenter la fréquence de mes appuis à l'approche du porteur, m'équilibrer et éviter le contre-pied (passage du poids du corps sur l'appui arrière).

Il faut vraiment insister sur la précision de ses attitudes à l'entraînement car une fois ces fondamentaux acquis, le travail collectif de la défense est très rapidement en place. Pour former un bon défenseur (sur porteur) il ne reste plus qu'à augmenter l'intensité défensive (agressivité) et son potentiel physique.


4 - La technique du rebond :

Le rebond est un point essentiel au basket. La domination sous les paniers est un facteur déterminant pour une équipe. Un rebond c'est une chance de shoot supplémentaire.
Pour devenir un bon "rebondeur" il est nécessaire d'avoir 2 grandes qualités. Premièrement une vraie présence physique et une bonne détente et deuxièmement une bonne technique pour se positionner, bloquer, anticiper.
Le 1er point concernant le physique et la détente est un vaste sujet et nous ne reviendrons pas dessus (cf augmenter la détente). Nous allons ici nous intéresser à l'aspect technique du rebond.
Même s'il s'agit d'un seul et même geste technique, nous distinguerons le rebond défensif du rebond offensif.

Le rebond défensif

Il se révèle souvent être la clé d'un match puisque qu'il conditionne la faculté d'une équipe à s'assurer la possession du ballon et à contre attaquer.

Ici, les mots d'ordre sont lecture et anticipation.

1) lire le rebond

Avant toute chose, il nous faut identifier le tir adverse (par la vision, l'avertissement verbal d'un coéquipier...), lire sa trajectoire et évaluer son point de chute (tir trop court, trop long, à gauche, à droite, dévié...)
Il est bon de noté qu'environ 65 % des tirs rebondissent à l'opposé du tir.
Ces infos sont à prendre en quelques dixièmes de secondes et déterminent en général la qualité du rebond qui va suivre.
"ne suit pas le ballon du regard, contrôle ton joueur d'abord"

D'autres informations sont également à prendre en compte avant et au moment du tir : position, par rapport au panier, du joueur sur lequel je défends ; potentiel et intentions de ce joueur (il va jouer le rebond ? Il est rapide ? Grand ? ...)

2) anticiper le rebond

A partir de toutes ces infos, le défenseur est alors en mesure de prendre certaines initiatives.

La première chose à faire est de contacter son vis à vis, à l'aide de l'avant bras. Puis de l'enrouler (pivot effacé) afin de le mettre "dans son dos" et de faire face à la balle.
"va d'abord chercher ton joueur et ensuite le ballon"

Le contact est alors maintenu avec les fesses et le dos, les appuis du défenseur "encadrent" ceux de l'attaquant. Le défenseur doit être dans une position qui le prépare au saut vers le ballon, jambes fléchies, coudes écartés vers l'arrière et doit constamment contrôler l'attaquant et le retarder, au maximum.
"tant que ton joueur est derrière toi, il n'est pas devant"

Le petit plus, c'est de reculer légèrement (pousser avec les fesses)(sacré chuck!!) quand l'attaquant est dans son dos afin de l'éloigner du cercle et de le déséquilibrer (difficulté à prendre ses appuis pour sauter, provoque parfois une faute ...)

3) Prendre le rebond

Le saut à la balle se fait donc avec un temps d'avance sur l'attaquant. Le capter de balle se fait si possible à deux mains (sinon catcher une main dans l'autre). On ramène ensuite très rapidement le ballon sur la poitrine, coudes écartés.
Le rebond se termine alors par l'orientation vers une ligne de touche ou le cercle adverse, pour la sortie de balle et la contre attaque.

Le rebond offensif

Il s'agit du même geste technique mais qui diffère légèrement dans sa préparation.
En effet, la position au départ est très différente puisque c'est cette fois l'adversaire qui est le mieux placé.
Tout le travail consiste donc à anticiper le tir et à leurrer son adversaire (feintes) pour prendre la position préférentielle au rebond.

Conclusion

La taille, la morphologie et la détente des joueurs sont des éléments déterminants chez les bons rebondeurs.
Mais une bonne technique, de l'agressivité et de l'ambition permettent en général à tous les types de joueurs de prendre des rebonds.
Je finirais en disant que cinq joueurs qui bloquent ensemble le rebond sont forcement plus efficaces qu'un seul et que le basket, même au rebond, reste avant tout un sport d'équipe.


5 - Le Jump Shoot

(The professor, a mon avis, en la matiere est le scoreur n°6 alias gachette-man,alias Tom, non pas sur le fait qu'il score mais plus pour la "pureté de son geste" (dixit tom), allez le voir il pourra diserter pendant des heures sur son geste.....:) )

Comment avoir un bon shoot ?

Voilà une bonne question. Notre réponse peut être résumée en 2 points. Premièrement, il faut une bonne technique (ça on va vous le donner) et deuxièmement un entraînement (ça c'est vous qui vous le donnez). Et oui, il n'y a pas de miracle, un shoot régulier et efficace n'arrive pas comme ça un matin. Certes il faut avoir une bonne technique mais après c'est l'entraînement, les séries de shoot et encore les séries de shoot, qui font un shoot honorable et LE shoot qui tue et qui dit à votre adversaire " In your face ! "

Technique pour le jump shot :

Le positionnement des bras :
Le bras du shoot : garder l'avant bras bien tendu et éviter qu'il soit incliné, il doit rester perpendiculaire au panneau.
Placer la main sur le ballon bien au centre. L'autre bras : il doit guider le shoot, la main doit être posée sur le côté (point 3 sur le schéma). La main doit restée souple et envelopper la balle sans la retenir lors du shoot.
Lors du shoot le bras du shoot doit être courbé et former un C à l'envers (point 1 sur le schéma).
L'autre bras reste droit le long du corps et la main accompagne le mouvement en restant sur le côté du ballon.

Le jump shot :
Il est primordial de bien utiliser ses jambes lors d'un jump shot. Ce ne sont pas les bras qui propulsent la balle mais les jambes. En conséquence, le saut pour préparer le shoot est essentiel. Pliez les genoux, détendez vous et shootez seulement lorsque vous êtes au plus haut de votre saut.

Le mouvement des bras lors du jump shot doit partir de la taille pour arriver au-dessus de votre visage. Le mouvement final du poignet a lui aussi une importance considérable. Lorsque vous avez déplié le bras pour le shoot, le tout dernier point est le mouvement du poignet. Votre poignet doit se déplier en accompagnant la balle et les doigts doivent " couler " le long de la balle sans la retenir. Ce mouvement du poignet est essentiel car il donne la rotation à la balle et lui permet d'avoir une très bonne trajectoire dans l'air. Cela peut sembler être un détail mais c'est ce genre de " détail " qui fait un shoot de bonne qualité.(cf  tom risque d'ecrire un  livre sur son jump shoot intitulé: "Et dieu,me procura mon fouetté du poignet..." :) )

La courbe et le visé :
Lorsque vous êtes dans une position de shoot, plusieurs possibilités s'offrent à vous pour déterminer votre cible. Si vous êtes face au panier ou dans un angle " ouvert " par rapport au cercle il est conseillé de viser le cercle et de ne pas utiliser la planche.
Lors du visé vous devez alors avoir comme cible l'arrière du cercle et non pas le début. En effet, lors d'un jump shot, les shoots ont tendance à être trop court. Viser l'arrière du cercle permet une meilleure réussite.
En revanche, si vous êtes sur les côtés du terrain, c'est-à-dire dans un angle fermé par rapport au panier, vous avez soit la possibilité de réaliser un shoot direct en visant le cercle, soit l'option d'utiliser la planche.
L'utilisation de la planche peut être une très bonne option car elle permet d'avoir un repère fixe lorsque vous vous sentez en délicatesse avec votre shoot.

Dernier point et non des moindres, la courbe. La courbe de votre shoot est essentielle. Une courbe trop plate ne peut faire un bon shoot. Vous devez impérativement réussir à obtenir une véritable courbe afin d'assurer votre shoot. Le schéma vous montre la différence entre une bonne courbe et une mauvaise.(cf. voir vidéos de tom qui shoote a  3m derriere  la ligne des 3pts et voir plus -bientot sur le site-)

Voilà, maintenant que vous avez les techniques pour réussir, il ne vous reste plus qu'à travailler.
Malheureusement pour vous le plus gros reste à faire. L'entraînement est l'élément primordial. Pas de bon shoot si pas de nombreuses séries de shoot dans les bras.

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