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SCOREUR DE MARS
16 décembre 2013

Edito du Scoreur 14 : Focus sur le Partizan de Belgrade

A la veille de leur septième match en Adriatic League, il est temps de tirer un mini-bilan de l’équipe du Partizan.

Avec une réduction budgétaire conséquente, le club serbe devait s’attendre à une intersaison compliquée, et au terme de nombreuses rumeurs (notamment autour de la french-connection Westermann-Lauvergne) le seul départ notable est celui du prometteurVladimir Lucic en direction de Valence, à contresens l’arrivée de Tarence Kinsey fut la grosse signature belgradoise.

 

Les points positifs:

- L’intégration de Tarence Kinsey :

 Homme à tout faire, classe, et clutch à outrance, le floridien de naissance s’impose comme l’engrenage offensif principal du système serbe. Pas flamboyant mais correct en défense, son investissement dans ce domaine est en nette hausse …. comme son apport général, en effet s’il cartonne en ABA League sur ses quatre premiers matchs, sa démonstration lors du déplacement en Macédoine chez l’équipe de Skopje à de quoi nous laisser béat: 26 points à 3/3 à trois points agrémenté de 6 rebonds et 5 passes décisives, Kinsey a fait un massacre offrant même la victoire à son équipe sur une claquette à la dernière seconde, ce qui a entrainé des débordements chez les supporters agressant physiquement les joueurs serbes.

Si ses débuts en Euroleague s’avérèrent plus poussifs (respectivement 4 et 8 points face au Barça puis à Nanterre), celui qui entame sa cinquième saison Euroleague semble avoir trouvé la bonne voie depuis deux matchs: 16 points face à Kiev puis 18 points e 7 rebonds face au Fenerbahce d’Obradovic.

- Les responsabilités accordées à Joffrey Lauvergne

Si tout le monde, il y a environ huit mois de ça, s’accordait à mettre en parallèle les mots  "mauvais choix de carrière", "arrogant", "mauvais garçon" voire "carrière finie avant d’avoir commencée" au nom de Lauvergne, le fils du boulanger a mis tout le monde d’accord depuis son arrivée en Serbie. Bourreau de travail, col-bleu, homme au service du collectif, le gamin de vingt-trois ans n’a pas tardé à s’adjuger les faveurs de la Halle Pionir et celles de son coach, qui n’hésite pas à lui offrir 37 minutes de temps de jeu en Macédoine, lui garantissant ainsi le plus gros temps de jeu de l’équipe.


Pour ses premiers pas en Euroleague avec le Partizan, l’intensité se devait d’être au rendez-vous pour cet alsacien de naissance, au Palau Blaugrana de Barcelone, il compile 9 points et 13 rebonds dans la courte défaite de son équipe, la semaine suivante il gobe 11 rebonds, puis 13 la semaine d’après face à Kiev et enfin 10 face au Fenerbahce, vous vous en doutez il pointe aujourd’hui en tête du classement des meilleurs rebondeurs en Euroleague, coucou Greg Beugnot.

- Le bilan au classement en Adriatic League

Si l’on peut faire dire tout ce que l’on veut aux stats et aux chiffres, il y en a bien un "qui ne ment véritablement pas", c’est le classement. Et, avec un bilan de 5 victoires pour 1 défaite, le Partizan s’en tire plus que bien, et pourrait prendre seul la tête du classement en cas de victoire demain à Siroki en Bosnie.Logiquement invaincu à domicile, la troupe de Dule n’a faillit qu’en terre slovène, à Novo Mesto.

 

Les points négatifs:

- Les erreurs de jeunesse, encore, toujours.

Same young story qu’il disait (enfin presque). L’année dernière en Euroleague, sur les huit défaites du Partizan, cinq se sont jouées à cinq points ou moins. Si perdre cette année en ouverture de la compétition à Barcelone de cinq points n’a rien de surprenant, la physionomie du match n’en reste pas moins rageante. L’incapacité à gérer les possessions importantes pourrait devenir les paroles du refrain de l’hymne du club tant elle se répète souvent, car les magnifiques efforts des Crno-beli sont malheureusement trop souvent réduits à néants à causes de ces fameux "petits détails qui font la différence", Si les rêves du Top16 sont eux, loin d’être anéantis il faudra remédier à cela, car la plupart des joueurs aussi jeunes soient-ils ont tous une saison d’Euroleague dans les pattes.

- Une sur-réaction

"Devotion, devotion". Pas grand-monde en Europe ne feel plus Devotion que les joueurs du Partizan, mais leur dévouement s’avère être tel que celui-ci leur en dessert parfois. L’exemple le plus criant reste leur dernier match au Pionir, face au Fenerbahce. Obradovic, plus grand coach européen selon certains, vainqueur de l’Euroleague avec le Partizan en 1992, formaté pour ce genre de matchs a la muerte, donne pour simple consigne à ses joueurs de ne pas réfléchir et couper des têtes, les fautes sportives et légales se font aussi rares qu’un but de Karim Benzema, l’arbitre Miguel Pérez s’attire les foudres du Pionir et ce sentiment d’injustice se ressent sur les joueurs, et sur le coach, en effet Dusko Vujosevic prend sa première technique après cinq minutes de jeu et se voit exclure en milieu de troisième quart-temps, les joueurs eux sortent de leur match à l’image de Dragan Milosaljevic. Victoire Zeljko Obradovic.

 

Si la jeunesse n’est pas étrangère à ce genre de réactions, le Partizan malgré un Léo blessé et un Kinsey malade, aurait pu encore une fois espérer mieux.

 

Scoreur 14 alias Romain

 

 

 

 

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